Pour voir d'avantage du Musée virtuel du CanadaDes camps aux communautés: La vie forestière dans la Cowichan

Les communautés : POURQUOI LA VALLÉE DE LA COWICHAN ? : Paldi

Temple original sikh de Paldi, détruit en 1959. Bâtiment de deux étages avec une véranda sur au moins trois côtés et entouré d'une clôture avec une barrière.

Temple original sikh de Paldi, détruit en 1959. Bâtiment de deux étages avec une véranda sur au moins trois côtés et entouré d'une clôture avec une barrière.
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Le village de Paldi est situé à l'est de Duncan. Paldi est une des rares communautés de la région de la Cowichan à devenir une ville forestière après avoir été un camp forestier. Connu sous le nom de Mayo à l'origine, le village de nom a changé pour adopter celui du village de son fondateur Mayo Singh, qui venait de la province du Punjab en Inde.

Mayo Singh est arrivé au Canada en 1936 en provenance de l'Inde et il a trouvé du travail au chemin de fer Canadien Pacifique. Il a acquis de l'expérience dans les scieries sur le continent et a tenté d'obtenir des droits de coupe sur des terres longeant la voie ferrée du CP sur l'île de Vancouver. Il a établi Paldi et sa scierie sur un terrain semblable à Sahtlam.

Des travailleurs de diverses origines ont élu domicile dans ce village. Il était parfois difficile de trouver du travail à cause des restrictions imposées aux immigrants, mais les scieries de Mayo et de Paldi employaient des travailleurs japonais, chinois et indiens. En fait, Mayo a acquis une bonne réputation parce qu'il employait presque tous ceux qui cherchaient un emploi.

La gare près de la scierie Mayo Siding portait tout simplement le nom de Mayo Siding. Dans les années 1920, les communautés étaient composées principalement d'hommes vivant dans des dortoirs. Il y a eu des changements lorsque les lois canadiennes de l'immigration ont permis aux femmes asiatiques d'entrer au pays. Pendant plusieurs années, seulement les travailleurs blancs et japonais avaient le droit de vivre avec leurs femmes. Lorsque les employés de Mayo ont commencé à faire venir leurs femmes de la Chine et de l'Inde et à fonder des familles, la population a explosé, tout comme les besoins des communautés.

Par la suite, il a fallu construire des maisons, car les dortoirs et les vieux wagons ne suffisaient plus. En 1937, cent familles et cent cinquante célibataires demeuraient à Paldi. Mayo Singh s'est fait construire une maison et les maisons des employés ont été construites avec le temps. Les maisons étaient reliées par des trottoirs en bois et conçues de façon à permettre aux mères de surveiller leurs enfants. Les résidents faisaient venir des produits tels que de la farine pour faire du pain indien, des légumes d'un vendeur chinois, des pâtisseries, du poisson d'un pêcheur japonais de Chemainus et de la viande. Le magasin de Paldi vendait des provisions que l'on pouvait acheter avec des coupons de l'entreprise Mayo Brothers Timber.

École Mayo, journée des sports 1966

École Mayo, journée des sports 1966
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Paldi avait de l'électricité grâce à une génératrice alimentée par la scierie. Le temple sikh est devenu le centre de la vie religieuse et sociale de la communauté sikhe. Les familles japonaises ont construit une salle à proximité du temple pour se rencontrer, faire de l'enseignement et pratiquer leur religion.

De nos jours, Paldi est un petit village tranquille où l'on trouve un temple sikh et quelques maisons. Il est difficile d'imaginer la communauté ouvrière multiculturelle et pleine de vie qui a déjà existé à Paldi, mais des femmes comme Shanti Kaur Mayer se rappellent les dialogues, les chants et les amitiés. « C'était comme dans un village en Inde », se rappelle-t-elle. Joan Mayo, auteur de Paldi remembered, se rappelle que les enfants de Paldi jouaient et allaient à l'école ensemble, peu importe leur origine ethnique. Elle a écrit : « Mayo Singh a été une des premières personnes de la vallée de la Cowichan à avoir un téléviseur. Presque tous les soirs et les samedis après-midi, les enfants se rassemblaient dans son salon ».