Pour voir d'avantage du Musée virtuel du CanadaDes camps aux communautés: La vie forestière dans la Cowichan

Les communautés : LA VIE COMMUNAUTAIRE : Les femmes

Six femmes principales de l'équipe de premiers soins du camp Industrial Timber Mills. L'équipe a gagné le deuxième prix lors du concours de la Coupe R.J. Filberg de Nanaimo en 1943.

Six femmes principales de l'équipe de premiers soins du camp Industrial Timber Mills. L'équipe a gagné le deuxième prix lors du concours de la Coupe R.J. Filberg de Nanaimo en 1943.
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Les femmes ont ajouté une perspective intéressante au travail forestier parce que leurs vies étaient liées au travail forestier bien qu'on ne les voyait pas souvent dans la forêt. Les récits à propos du travail forestier concernent surtout les hommes pour plusieurs raisons. Les camps étaient principalement habités par les hommes et ce n'est qu'après plusieurs décennies de travail forestier dans la Cowichan que les femmes ont commencé à vivre dans des résidences familiales.

Les femmes ont commencé à travailler dans les camps en tant qu'aides-cuisinières. Elles venaient habituellement en petits groupes d'amies pour effectuer des tâches au camp comme préparer et servir les repas. L'embauche des femmes dans les camps dépendait des entreprises, de l'endroit et de l'époque. Dans le camp Industrial Timber près de Campbell River, au nord de Cowichan, sur l'île de Vancouver, les femmes ont commencé à travailler dans les salles à manger dès 1918. Les femmes n'apparaissent sur les photos de camps forestiers de la Cowichan que dans les années 1930.

Certains bûcherons utilisaient parfois des termes peu flatteurs, tels que la maison des poulettes, pour parler du logement des femmes. Par contre, d'autres passaient beaucoup de temps à se pomponner et à se peigner les cheveux au cas où une femme serait présente.

Équipe de balle-molle féminine.

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Au camp 6 d'Industrial Lumber Mills à Caycuse, les femmes faisaient partie de l'équipe des secouristes. En plus de s'occuper des inévitables blessures qui survenaient aux chantiers forestiers, elles participaient à des concours de secourisme. Elles ont remporté le deuxième prix lors du concours de la Coupe R.J. Filberg de Nanaimo en 1943.

Dans les villes, les femmes dirigeaient les clubs et les organismes tels que l'Imperial Order of the Daughters of the Empire (I.O.D.E.), fondé au début de la Deuxième Guerre mondiale. Le but premier était de contribuer à l'effort de guerre en tricotant des vêtements ou en faisant d'autres activités, mais après la guerre, elles sont demeurées actives dans la communauté en enseignant aux nouveaux Canadiens et en offrant des bourses.

Dans les années 1940, les femmes ont commencé à jouer un rôle plus actif dans l'industrie forestière en effectuant des travaux lourds. Une tâche souvent effectuée par les femmes était de surveiller les abatteurs lorsqu'ils disparaissaient hors de la vue des autres travailleurs. La surveillance des bûcherons était critique pour leur sécurité, car il fallait aller chercher rapidement de l'aide si un accident survenait. De nos jours, les femmes travaillent dans les bureaux, les chantiers et les scieries.