Pour voir d'avantage du Musée virtuel du CanadaDes camps aux communautés: La vie forestière dans la Cowichan

Les communautés : D'OÙ ILS SONT VENUS : Introduction

Groupe de bûcherons comprenant des bûcherons chinois

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La florissante industrie forestière de la région de la Cowichan était un excellent endroit pour trouver du travail. On accueillait les personnes expérimentées ou inexpérimentées qui n'avaient pas peur du travail. Plusieurs immigrants avaient entendu parler des emplois disponibles dans le travail forestier par l'entremise de parents ou d'amis avant même d'arriver en Colombie-Britannique.

Bien que les conditions pouvaient être très difficiles, les entreprises étaient toujours à la recherche de bûcherons et un manque de formation n'était pas un obstacle pour l'obtention d'un emploi. Dans certains cas, les hommes travaillaient jusqu'à ce qu'ils en aient assez. Puis, ils allaient vers la ville avec leur paie en poche ou ils se rendaient vers un autre camp pour y travailler. Hors de la vue des dirigeants, les conditions de travail dans la forêt permettaient aux abatteurs de prendre leurs propres décisions. Ce sentiment de liberté plaisait à plusieurs.

On ouvrait d'autres camps à mesure que l'industrie prenait de l'expansion. Les villes fournissaient des demeures et des communautés aux travailleurs forestiers, leur permettant ainsi d'élever des familles et de participer aux activités religieuses, culturelles et de divertissement. L'attrait était toujours le travail et l'approvisionnement sans fin de bois, mais les gens avaient la possibilité de mener une belle vie dans la vallée de la Cowichan.

Premier Train à Lake Cowichan.

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La région a attiré toutes sortes de gens : des hommes, des femmes, des Asiatiques, des Européens, des bûcherons expérimentés et des nouveaux venus. Dans les camps et les villes, ces gens ont appris à connaître l'héritage culturel de chacun, parfois avec enthousiasme et parfois avec appréhension. Fred Roland, qui a commencé à travailler dans un camp forestier durant la dépression à l'âge de douze ans, a déclaré : « On apprenait toutes sortes de langues dans les camps. J'ai travaillé un bout de temps avec des Russes. J'ai appris leur langue et puis ils sont partis. » Que ce soit dans les camps ou les villages, d'une façon ou d'une autre, ces gens sont venus dans la Cowichan à cause de ses forêts.