Pour voir d'avantage du Musée virtuel du CanadaDes camps aux communautés: La vie forestière dans la Cowichan

Les communautés : D'OÙ ILS SONT VENUS : Chine

Montre le quartier chinois avant qu'il ne soit détruit pour faire place à la Cour, le complexe pour personnes âgées et l'édifice gouvernemental. Sue Lem Bing exploitait le restaurant Peking Chop Suey.

Montre le quartier chinois avant qu'il ne soit détruit pour faire place à la Cour, le complexe pour personnes âgées et l'édifice gouvernemental. Sue Lem Bing exploitait le restaurant Peking Chop Suey.
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Les Chinois sont venus en Colombie-Britannique au cours du dix-neuvième siècle pour participer à la ruée vers l'or de la Colombie-Britannique et de la Californie et pour travailler à la construction des chemins de fer. Lorsque la ligne Esquimalt et Nanaimo a été terminée, plusieurs sont restés sur l'île de Vancouver et ont fait toutes sortes de travaux. Ayant l'esprit d'entreprise, les Chinois ont ouvert des restaurants, des marchés et des boutiques. Plusieurs sont allés travailler dans l'industrie forestière.

L'entreprise Island Lumber Company, de Somenos, a été une des premières entreprises à embaucher des Chinois et a continué de le faire jusqu'à sa fermeture en 1916. Les bûcherons chinois étaient principalement embauchés par la Hillcrest Lumber Company et la Mayo Lumber Company. Ils étaient des abatteurs et des travailleurs de scieries et ils travaillaient également à l'entretien des chemins et des voies ferrées dans les forêts. Ces hommes travaillaient souvent jusqu'à un âge avancé. Lum Yet Foo, qui était abatteur sur la colline 60, avait soixante-huit ans lorsqu'il a été tué au travail par une branche tombée d'un arbre.

Roy Hopwo a commencé à travailler à Chemainus en 1939. Alors qu'il était interviewé par des étudiants du Collège Malaspina pour la rédaction du livre Loggers, Wives and Sawmills : Memories from the Cowichan Valley, il a raconté : « Dans ce temps-là, dans plusieurs scieries, si une personne venait de la Chine, du Japon ou de l'Inde, elle gagnait environ dix cents l'heure de moins que les autres jusqu'à ce qu'elle soit syndiquée. Dans plusieurs scieries, il fallait donner une cruche de whisky une fois par mois au contremaître pour avoir un bon emploi. »

Groupe de section comprenant des travailleurs chinois en route pour le travail. Hillcrest Sahtlam.

Groupe de section comprenant des travailleurs chinois en route pour le travail. Hillcrest Sahtlam.
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Le réseau social des Chinois dans la vallée de la Cowichan était concentré à Duncan. À son sommet, le quartier chinois de Duncan comprenait six familles et trente marchands qui fournissaient les bûcherons et les travailleurs de scieries de la Cowichan. Les travailleurs de conserverie et les mineurs d'origine chinoise encourageaient également ces hommes d'affaires chinois.

Après l'achèvement du chemin de fer CN, on a imposé une taxe de 50 $, de 500 $ par la suite, à tous les immigrants chinois. Après 1923, le gouvernement du Canada a interdit à la plupart des Chinois d'immigrer au Canada. Avec cette décision, il était presque impossible pour les femmes et les fiancées de venir rejoindre leurs bien-aimés au Canada. Les Chinois, qui étaient majoritairement des hommes, se soutenaient comme une grande famille. À l'origine un groupe politique, l'organisme Chee Kung Tong est devenu un organisme communautaire et récréatif, obtenant éventuellement du financement pour la construction d'une école chinoise à Duncan.

Le quartier chinois de Duncan était concentré dans un seul pâté de maisons dans le sud-ouest de la ville. À mesure que les célibataires disparaissaient et que les familles déménageaient, les entreprises ont cessé leurs activités et les bâtiments ont commencé à se détériorer. La ville a obtenu une subvention Centennial pour détruire le quartier et ériger un nouveau complexe judiciaire. En 1969, lors de la démolition complète du quartier chinois de Duncan, on a finalement reconnu la valeur du quartier. La charpente de Whippletree Junction, près de l'autoroute à l'extérieur de Duncan, a été construite avec le matériel récupéré lors de la démolition. On a trouvé des effets personnels tels que des habits, des valises et une trousse de rasage. Dans un dernier rappel de la contribution des Chinois à l'industrie forestière, les démolisseurs ont également trouvé une paire de bottines cloutées.